« Grand Soleil », projet musical porté par Damso et 17 autres artistes, apporte de l’espoir, de l’humain et du collectif à la campagne du Sidaction 2025 qui appuie sur le populaire et la vulgarisation. Cette solidarité s’inscrit dans une lutte contre les États-Unis qui ont annoncé il y a deux semaines l’arrêt définitif des financements des programmes anti-sida pour les pays en développement ainsi que les coupes budgétaires qui sabrent la solidarité sanitaire.
Depuis plusieurs années, les associations et les équipes qui travaillent autour de la lutte contre le VIH emploient des moyens de communication qui mélangent vulgarisation, pop culture et informations. Avec cette formule, l’objectif est clair : informer de manière simple et efficace, pour prévenir et dépister.
27 ans après « Sa Raison d’être » de Pascal Obispo et Lionel Florence, la musique est à nouveau vectrice de rassemblement et d’espoir : pour le Sidaction 2025, 18 artistes portent à bout de voix le projet de sensibilisation concernant le VIH.
Encore trop souvent stigmatisé et méconnu, le support musical a pour objectif de rappeler à toustes de s’informer et de se faire dépister.
Face à cette maladie encore très stigmatisée, voici quelques chiffres pour comprendre, appréhender et avoir une idée de ce qu’implique le VIH.
Damso, rappeur populaire, allie sa voix à celle d’une constellation d’autres chanteur.euses : Adèle Castillon, Amadou et Mariam, Charlotte Gainsbourg, Eddy de Pretto, El Grande Toto, Eva Queen, Fally Ipupa, Hoshi, Juliette Armanet, Kalash Criminel, Louane, Lous and the Yakuza, Lucky Love, Medine, Pierre de Maere, Pomme et Youssoupha.
Les sons de Damso sont souvent attendus avec grande impatience par un grand nombre d’auditeurs.ices. Et celui-ci, sublimé par la thématique, le gospel de fin, et la force du collectif, entre déjà dans l’histoire. Les voix se conjuguent à merveille et sont reliées par les timbres profonds du rappeur belge. Le refrain nous rentre dans la tête et nous apporte l’espoir :
« Le temps s’est écoulé mais l’espoir n’a pas faibli
Le corps s’est défoulé mais sans protéger sa vie
L’amour, la haine, ton cœur qui saigne ne tombera pas dans l’vide
J’l’emmènerai près du grand soleil un jour de pluie »
Le clip quant à lui cherche l’émotion brute. Dans une atmosphère épurée qui joue avec le clair/obscur, Damso se promène entre des voiles sur lesquels sont projetés les visages des chanteur.euses. Ces tentures qui flottent illustrent cette dualité de l’intime et du non-dit : cette maladie, invisible, l’est pour toustes, et souvent, même pour les personnes qui en sont atteintes. L’image de fin est forte : les visages des artistes sont imprimés sur des toiles reliées par du fil rouge qui forment le ruban du sida, au cœur duquel se tient Damso, en veste rouge, regard vers une caméra de surplomb.
Ensemble, les artistes se mobilisent pour la campagne du Sidaction 2025, afin de rendre visible l’invisible.
Quelques informations et liens utiles :
Pour trouver un centre de dépistage : ici.
Pour faire un don : ici.
Pour trouver des films / séries comme supports de vulgarisation : ici (on pense notamment à 120 battements par minute, sorti en 2017).
Par ailleurs : SIDA et VIH ne sont pas synonymes ! Voici un lien pour en savoir plus. On vous encourage grandement à faire un tour sur l’Instagram du Sidaction qui vulgarise grandement les chiffres, les informations et les actions à mener. visuel : ©capture d’écran du clip Grand Soleil