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15.06.2023 → 29.06.2023

Fabienne Cohen-Salmon : « Le Festival des cultures juives est une odyssée à travers le monde »

par Yaël Hirsch
le 12.06.2023

Du 15 au 29 juin, la 18e édition du Festival des cultures juives, organisé par le Fonds social juif unifié, investit Paris avec un programme interdisciplinaire sur la thématique des itinérances. La directrice adjointe culture du FSJU et programmatrice de l’événement nous emmène sur les sentiers d’une culture plurielle.

Le thème de cette année est l’itinérance : pouvez-vous décrire le large spectre que couvre le festival ?

Le Festival des cultures juives est un événement du Fonds social juif unifié (FSJU). L’une des missions essentielles de l’institution est de faire rayonner la culture juive, toujours plurielle et singulière, au cœur de la cité, dans un esprit d’ouverture et de dialogue interculturel. Cette année encore, nous avons souhaité proposer un programme qui rende compte de la diversité des cultures juives à travers le temps et les territoires et ne pas s’arrêter à l’Europe de l’Est avec la culture yiddish ou les traditions judéo-espagnoles ou judéo-arabes, qui restent malgré tout le « socle » du festival.

L’idée était d’aller plus loin, de proposer un voyage, une odyssée même, pour montrer comment les cultures juives ont traversé les âges en se nourrissant de ses migrations, exils, influences, tout en gardant leurs particularismes, et de les restituer à travers des expériences artistiques uniques. En s’interrogeant sur ces parcours, c’est aussi une façon de montrer combien l’histoire de ces cultures est universelle, combien elle fait écho à chacune et chacun d’entre nous, que nous soyons juif ou non-juif. Le but est de montrer l’apport des cultures juives à l’histoire de l’humanité.

Le caractère multidisciplinaire, si ancré dans l’identité du festival, est-il aussi une forme d’itinérance ?

Les formes sont en effet très diverses pour permettre à chacun de trouver son bonheur ! Le festival propose une pluridisciplinarité inclusive qui permet à tous, néophyte ou connaisseur, mélomane ou universitaire, simple curieux, de trouver l’événement qui lui convient. Si le quartier du Marais constitue le cœur historique du festival (il est né dans les 3e et 4e arrondissements), de nombreux lieux de la capitale, que ce soient des institutions, des associations, se sont agrégées au fils des années en devenant partenaires. Cela atteste d’ailleurs de la qualité de ce rendez-vous parisien. Ainsi, l’Institut Cervantès, la Mairie du 9e, le club Balajo nous accompagnent ; et cette année la Maison de l’Amérique latine nous a rejoint pour un magnifique concert de tango.

Mais le festival permet aussi de découvrir d’une autre façon les bijoux patrimoniaux de notre capitale. La Maison de Victor Hugo propose une lecture de contes accompagnée à la clarinette klezmer pour la Fête de la musique le 21 juin. La Bibliothèque historique de la Ville de Paris accueille quant à elle deux conférences sur l’histoire des juifs de Chine, d’Inde et d’Afrique.

Les enluminures d’Artur Szyk, les figures polyglottes des marranes, le Leica de Julia Pirotte, le répertoire de Noëmi Waysfeld, sont-ils autant de miroirs posés sur les routes du monde ?

Des miroirs qui résonnent dans notre propre histoire et identité. Nous avons en effet souhaité poser notre regard sur des personnalités inspirantes : par exemple Romain Gary, à travers Kerwin Spire, l’un des meilleurs spécialistes du romancier et diplomate français, ou encore Joseph Kessel et ses engagements humanistes, à travers la voix et la carrure exceptionnelle de l’acteur Jacques Weber. Mais aussi sur des grandes figures comme celle de Victor Hugo, qui n’était pas juif, mais dont l’engagement et la trajectoire peuvent faire écho aux cultures juives. Il a d’ailleurs affirmé : « L’exil, c’est la vie ! »

Quelle est la part de l’oralité par rapport à l’écrit dans ce festival ?

L’oralité est une part très importante dans l’histoire des cultures juives : musique, chants traditionnels, voire la Bible…se sont transmis oralement. Et en ce sens, l’oralité constitue un vecteur de transmission essentiel dans de nombreux événements du festival. Les concerts de musiques traditionnelles, ethniques, judéo-espagnoles, klezmer, judéo-arabes, balkaniques…Des émotions fortes qui nous ramènent à nos racines les plus profondes.

Quelle est la part de création dans la programmation ?

Les événements que nous programmons sont majoritairement créés spécialement pour le Festival : le concert d’ouverture de l’Orchestre arabo-andalou de Fès et le cantor israélo-marocain Emile Zrihan se produiront pour la première fois à la Salle Gaveau, avec un programme judéo-arabe, arabo-andalou et en adaptant certains chants en hébreu. Noëmi Waysfeld composera un set spécifique pour le Théâtre de la Ville le 19 juin? Le trio Kalistrio jouera pour la première fois ses compositions qui mêlent musiques méditerranéennes et d’Amérique du Sud à la Maison de l’Amérique latine le 29 juin. L’ambition du festival reste de faire découvrir des artistes et des œuvres, de proposer des rencontres inoubliables à un public que nous espérons toujours plus nombreux.

Réservation
visuel (c) Emile Zrihan / Richard Melloul