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Cannes, Jour 1 : Ouvertures bouleversantes, Lady Meryl Streep & début de la compétition

par La redaction
16.05.2024

En cette première journée cannoise, les femmes parlent et «Winners take it all», selon la BO de «Mamma Mia ! » et du film qui rend les honneurs à Meryl Streep. Faites vos jeux, il y a tout à voir, même sous la pluie, à l’heure où la Quinzaine des cinéastes et la Semaine de la Critique nous font pleurer en ouverture… Live-report « Cult» en direct de la Croisette, par Yaël Hirsch et Geoffrey Nabavian.

Agnès Jaoui et l’héritage de Sophie Fillières à la Quinzaine

Alors que la pluie ne cesse de tomber et que les salles sont plus combles que jamais, nous avons commencé la journée avec une bombe d’émotion et de cinéma. Toute le monde est sorti les yeux rougis de la Quinzaine des cinéastes, après la projection du septième et dernier film de Sophie Fillières, «Ma vie, ma Gueule», où Agnès Jaoui est réellement toutes les femmes de nos vies. C’est aussi une «transfusion» de la réalisatrice Sophie Fillières, partie à cinquante-huit ans cet été et qui a demandé à ses enfants de terminer son film, dont elle a pu finir le tournage.

 

Lire notre critique.

Yseult ouvre le bal des talks de Women in motion avec énergie

La chanteuse a fait un merveilleux et immense appel du pied vers le septième art ce matin et nous a surtout toutes et tous donné une énergie folle, dans la suite Kering du Majestic. «Je suis juste une femme libre», a -t-elle déclaré, avec une voix puissante et un ton calme. Entrepreneuse, « ambitieuse »,  elle se présente de manière séparée comme « une femme », «noire» et «grosse» qui fait de la chanson, seule autour d’elle de sa génération. Consacrée par une victoire de la musique, elle cite Pina Bausch et Marina Abramović pour parler de son nouveau projet electro et punk. Elle parle toujours de violence et de dépression, aussi de son corps ou les émotions passent. Elle remercie son public de la laisser mûrir et d’avoir cette intelligence de la laisser douter, revenir. Elle cite Brel, Barbara et Piaf  avec émotion et confie combien elle adoooore la mode et notamment Balenciaga. Avec un ton calme, déterminé, elle annonce qu’elle ne fera aucune concession. Elle sait qu’elle a une vision, préfère contrôler ce qu’elle fait et investir ce qu’elle gagne pour faire exister la suite. Et elle encourage toute la jeune génération a ne pas se laisser enfermer dans des boîtes. Elle parle aussi en anglais ! Et elle demande encore plus d’écoute pour les femmes. Merci Yseult.

 

L’ensemble des conférences de Women in motion est accessible en ligne et c’est une mine d’or.

Meryl Streep se raconte

Créant une longue standing ovation et la première occasion pour Thierry Frémaux de nous souhaiter un bon festival en cette première journée de compétition, le monstre sacré Meryl Streep a été juste irrésistible en salle Debussy. Cheveux lâchés, élégante toute de noire vêtue, et simple et directe, elle a avoué avoir eu du mal à se coucher la veille, pour avoir discuté jusqu’à trois heures du matin du film de Quentin Dupieux… Elle a rappelé ses souvenirs de Cannes, les cohues et les neuf gardes du corps nécessaires. Elle a répondu aux questions sur les dessous de « Kramer contre Kramer », le film qui lui a valu son premier Oscar, pour lequel elle a écrit certaines répliques. Elle a proposé une analyse intéressante sur la façon dont ce film reflète son époque et traduit un certain état du féminisme. Féministe, Meryl Streep l’est, même si elle provient du «bon temps, où il n’y avait qu’une seule femme dans un film, du coup on s’en souvenait ».  Elle évoqué les dégâts de la guerre du Viêt Nam et expliqué combien elle, comme femme, avait toujours pu s’identifier aux personnages masculins traditionnellement dominants dans les films. Elle a également exprimé un grand soulagement quant au fait que les femmes prennent désormais en charge la production de leurs propres films, et que le paysage cinématographique ait évolué. Abonnée aux rôles de femmes étranges et fortes, jusque dans les blockbusters (elle a attendu d’avoir 58 et 60 ans pour faire Le Diable s’habille en Prada et Mamma Mia !), elle a parlé de son talent pour les accents («Si j’avais joué des femmes du New Jersey dans ma vie je ne serais pas dans cette pièce»). Elle a parlé de sa voix et chanté Randy Newman. Émue, elle a évoqué difficilement le tournage de la scène du choix dans Le choix de Sophie d’Alan J. Pakula, a évoqué le génie de la mise en scène de Spielberg qui pense tout dès le tournage, la tendresse de Mike Nichols. Elle a livré quelques secrets sur son art, notamment sur la manière dont, dans les scènes les plus complexes, elle aime agir ou réagir comme une page blanche (« On se déconstruit soi-même pour pouvoir arriver cru »). Elle a livré des secrets de tournage avec le beau Robert Redford dans «Out of Africa» où nous avons appris que les les hippopotames étaient les éléments les plus dangereux. La comédienne a d’ailleurs fait un shampoing – comme dans le film- en direct au présentateur. Et c’est avec élégance et simplicité qu’elle a répondu à toutes les questions.

Des débuts sous le signe des Fantômes à la Semaine de la Critique

C’est dans un film intéressant que l’on est convié à entrer : Les Fantômes, du nouveau venu Jonathan Millet, suit la traque d’un tortionnaire à la solde de Bachar el-Assad par un jeune syrien qui fut sa victime. Les deux se trouvant en France, à Strasbourg en 2014, déracinés, alors que la guerre civile entre rebelles et dictateur fait encore rage dans leur pays d’origine. Vraiment très maîtrisé, ce film qui lance la Semaine de la critique cette année étonne et intéresse franchement lorsqu’il s’attache à décrire les exilés de Syrie, fort peu montrés à l’écran. Il déçoit un peu plus du côté de la traque elle-même, montrée à l’échelle humaine mais au fil de scènes trop répétitives.

 

Lire notre chronique.

Un Simon de la montana un peu en demi-teinte

Ce long-métrage argentin s’avère un peu plus décevant hélas. Il s’attache à un jeune argentin d’un milieu rural pauvre qui veut se faire passer pour un handicapé. Est-ce pour avoir des avantages ? Ou pour se trouver une famille ? Malgré la qualité de ceux qui l’interprètent, Simon de la montana souffre un peu de son rythme vaporeux, qui dilue ses enjeux.

 

Lire notre chronique.

Famille au bord de la Crise de nerfs à l’ACID

L’ACID ouvrait sa sélection ce soir avec un premier film qui avait pour fond la mer Égée et pour intrigue un méli-mélo hystérique et nostalgique familial. Kyuka de Kostis Charamountanis vaut le détour. C’est beau, c’est un peu fou et ça met en cause bien des clichés.

 

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Depardon restaure ses premières photos avec Les années Déclic.

En salle Debussy, c’est restauré en 4K que les fans de Depardon (et de sa femme) ont pu voir le documentaire sur les premières années du photographe. Venu d’une famille d’agriculteurs au bord de la Saône, il a dû faire son «trou» à Paris comme photo-reporter. Une épopée que Depardon raconte face caméra pour les Rencontres d’Arles en 1982. Tout en faisant glisser ses premiers vingt ans de clichés (et même les ratés!). Il était présent pour parler du film, du désir qu’il aurait eu que d’autres photographes aient documenté leur travail avant lui. Et aussi pour nous avouer qu’en arrivant à Paris à l’âge de quinze ans, il a été l’un des premiers goûteurs des glaces Berthillon.

La montée des marches de l’équipe de Furiosa : Une Saga Mad max depuis le bar Campari

Si nous n’avons pas pu voir le blockbuster de George Miller en Lumière, c’est depuis le 7e étage du Palais et le rouge irrésistible du bar campari que nous avons assisté à l’élégante montée des marches de Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth et toute l’équipe du film. Qui se mêlait à un collectif féministe venu du Cinéma de la Plage où le court-métrage de Judith Godrèche était projeté. L’occasion aussi de découvrir les cocktails délicieux dans un écrin sublime, non loin de Vicky Krieps et Xavier Dolan. Notre favori ? Le «Red Carpet», sorte de negroni revisité avec un glaçon qui porte le sceau du Festival. Chicissime !

Magnus von Horn esthétique et âpre

En compétition, le réalisateur danois proposait deux heures de plongée dans l’enfer social et psychologique d’une ouvrière qui perd tout quand son mari disparaît sur le front de la Première Guerre (ce qui était pourtant rare dans un Danemark neutre). Vic Carmen Sonne crève littéralement l’écran dans « La jeune fille à l’aiguille », un mélo en noir et blanc qui semble allier les univers de Zola et Dreyer. Dès les premières images, l’expressionnisme est un peu outré. Mais le film est aussi beau qu’âpre.

Danser sur la Plage de la Quinzaine

C’est un gin tonic en main que nous avons fini la soirée sur la plage de la Quinzaine des cinéastes qui était, de loin, la plus animée ce soir. Et dites-vous bien qu’à côté du mix endiablé et un brin berlinois de Catherine Giraud, la soirée voisine de Mad Max faisait pâle figure.

En cette journée de pluie et de montagnes russes cannoises, nous avons aussi visité le fabuleux Yacht Club de Cannes où nous vous préparons une soirée assez dingue mercredi 22 mai avec l’association Women for Sea. Vous en saurez plus très prochainement…

(c) YH