Brett James, légende country et Grammy Winner, meurt dans un crash d’avion à 57 ans

par Yves Braka
21.09.2025

Brett James Cornelius, connu sous son nom de scène Brett James, a trouvé la mort, avec son épouse et sa belle-fille, dans l’accident de son petit avion près de Franklin, en Caroline du Nord. L’homme qui avait donné à Carrie Underwood, grande star de la musique country, son premier grand tube «Jesus, Take the Wheel» ne montrera plus son stetson dans les studios de Nashville.

Un géant de l’ombre

Brett James était de cette race d’artistes qui forgent les hits dans l’ombre. Avec plus de 800 compositions à son actif, ce natif de l’Oklahoma avait le don de transformer les émotions brutes en or. « Jesus, Take the Wheel» lui avait valu un Grammy Award en 2006, mais ce n’était que la partie émergée de l’iceberg.

De Kenny Chesney à Jessica Andrews, en passant par Carrie Underwood et Taylor Swift, les plus grands noms de la country lui doivent une part de leur succès. James possédait cette alchimie rare : celle de capturer l’âme de l’Amérique profonde et de la traduire en mélodies.

L’héritage d’un bâtisseur

Membre du Nashville Songwriters Hall of Fame, Brett James incarnait cette génération de compositeurs qui ont redéfini la country moderne. Il savait puiser dans le quotidien américain pour en extraire une poésie émouvante.

Ses collègues le décrivent comme un perfectionniste, un homme capable de passer des heures sur une seule ligne jusqu’à ce qu’elle sonne juste. Cette obsession du détail se retrouvait dans chacune de ses créations, des ballades intimistes aux hymnes fédérateurs.

Une passion fatale

L’ironie du sort veut que ce soit sa passion pour l’aviation qui lui ait été fatale. Brett James était pilote amateur et utilisait souvent son petit avion pour ses déplacements professionnels. Jeudi soir, près d’une école élémentaire de Franklin, le rêve de voler s’est transformé en cauchemar.

Brett James laisse derrière lui un catalogue musical qui continuera de résonner sur toutes les radios. Car c’est bien là le pouvoir des grands compositeurs : même partis, leurs mélodies leur survivent, inspirant les nouvelles générations.